Ca faisait un sacré moment que je n'avais plus écrit d'article sur ce blog, dites donc.
Hé bien c'est parce que j'étais très occupée avec le boulot que j'ai arrêté en décembre dernier, parce que je ne me sentais pas parfaitement à ma place et ça jouait beaucoup sur mes nerfs.
Alors, comme j'ai aussi au moins une opération chirurgicale prévue dans quelques mois, avec un mois d'arrêt maladie, je profite de bénéficier d'allocations de retour à l'emploi pendant près d'un an pour... bosser... en libéral... sur plusieurs projets littéraires.
J'ai quelques raisons de croire que j'ai un peu de talent et donc ça me semble pertinent d'utiliser cette période de transition pour m'y lancer à temps plein et voir si je peux en vivre.
Donc tous les jours, j'écris. Je m'y mets vers 10h30, la semaine, pour arrêter vers 12h30. Ensuite, je mange, si le temps me le permet, je me balade 45 minutes, ce qui me permet de prendre du recul et de trouver de nouvelles idées. Vers 15h, je retourne sur mon traitement de texte jusqu'à 17h30. Le samedi et le dimanche, j'évite le traitement de texte, autant que possible: je me repose, je fais totalement autre chose. Evidemment, c'est là que les meilleures idées me viennent et quand ça arrive, je les note précieusement sur mes Post-it, pour le lundi.
Voilà comment se déroule ma semaine, souvent interrompue, malheureusement, par des rendez-vous médicaux, et par mon autre boulot, toujours dans l'écriture.
Niveau projets, j'en ai... beaucoup.
Il y a toujours mon roman fantastico-érotique, qui ne finira pas au fond d'un tiroir. J'espère juste ne pas avoir à l'auto-éditer, mais si je n'ai pas d'autre option, je n'hésiterai pas à le faire.
J'ai commencé à faire du théâtre en septembre, et... j'ai immédiatement été frappée par le manque de textes pour les petites troupes d'amateurs.
Je vois celles de mon secteur jouer des bouts de grandes pièces, ce qui est frustrant pour tout le monde, jouer des sketchs hyper connus, ce qui est sympa mais pas pleinement satisfaisant, et, surtout, jouer des pièces abominables, écrites avec les pieds. Et les gens paient, pour ça.
Mon esprit créatif, face à ces textes mal adaptés, se met immédiatement à mouliner, à trouver des moyens de les rendre plus actuels, plus simples à jouer, plus satisfaisants... On aime ou pas mes propositions, le fait est que je fourmille d'idées.
J'ai une amie qui m'a demandé de lui écrire des sketchs, pour qu'elle puisse se filmer en train de les jouer et les mettre en ligne. Je suis emballée et je lui ai sortie à peu près un court texte par semaine, depuis décembre. J'attends désormais (avec une impatience terrible) de voir comment elle va leur donner corps et comment les gens vont réagir.
En parallèle, j'écris une pièce de théâtre qui me travaillait depuis des mois, sur le judiciaire. Elle risque d'être un peu compliquée à mettre en scène pour des amateurs, mais... je fais mon possible pour qu'elle soit très drôle. Et si je ne me loupe pas, il y aura toujours des gens pour vouloir la monter, et l'éditer, ce qui pourrait me faire gagner un peu d'argent.
Une fois terminée, je compte, donc, en faire une version simplifiée, sans histoire. Ce sera juste une série de saynètes avec les passages les plus drôles. Ainsi, ce sera beaucoup plus simple à mettre en scène et ce sera adapté à n'importe quelle troupe, grande ou petite.
Après... je commence à réfléchir à un second spectacle dans la même veine, mais sur un autre thème, ou alors, j'envisage une autre pièce, avec une histoire, plus ou moins inspirée de Tailleur pour dames, de Feydeau.
Je verrai, d'ici là, comment les choses auront évolué pour moi.
Et j'ai depuis plusieurs années un grand projet, plus complexe, plus ambitieux, de roman fantastique, dans le même univers que Les Métamorphoses, sans l'érotisme.
Le plan, c'est de terminer un maximum de projets autrement plus courts, de voir comment ça marche, d'essayer de générer des revenus grâce à eux, pour préparer le terrain au roman. Me faire un nom et une assise financière pour pouvoir me concentrer sur le bébé avec confiance.
C'est ambitieux, probablement même arrogant, mais c'est le moment où jamais d'essayer.
En tout état de cause, je vais changer mon plan au fur et à mesure. Certains projets vont probablement foirer, d'autres vont peut-être tellement bien fonctionner que je vais vouloir aller au bout avant de passer à autre chose. Je multiplie les chances au maximum, et je vois quel créneau exploiter et comment.
Et donc, le dimanche, j'essaie de bloguer un peu, pendant une heure, parce que ça permet aussi de prendre du recul, de se remettre en question et d'obtenir des idées d'autres personnes qui pourraient me lire...
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