Pour ma deuxième chronique, je vais parler d'Oser, Thérapie de la confiance en soi, par Frédéric Fanget aux éditions Odile Jacob.
Ce qui est rigolo, c'est que ce livre faisait partie de la liste que ma psychologue m'avait donnée pour travailler sur ma phobie sociale, alors que... je l'avais déjà dans ma bibliothèque depuis une quinzaine d'années.
Je l'avais lu, mais il ne m'avait pas marquée. Raison pour laquelle je me suis retrouvée, après les restrictions sociales liées au covid, en thérapie, à devoir le relire.
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il s'agit d'un livre pratique. Le lire ne présente qu'assez peu d'intérêt: il faut mettre en pratique les exercices. Et... c'est quand même mieux si on est accompagné par un professionnel.
La dernière partie est d'ailleurs présentée comme un approfondissement des techniques, avec le conseil de ne pas le faire seul.
Je dois dire que je l'ai trouvé bien moins intéressant que La Peur des autres, de Christophe André et Patrick Légeron, parce qu'il traite, finalement, du même sujet sous un autre angle. Et l'angle me convient moins.
Cela dit, il m'a permis de conforter et d’approfondir les enseignements du précédent. Tous les livres et toutes les vidéos qui figurent sur la liste sont de toute façon complémentaires.
Oser commence par expliquer, avec force schémas, le fonctionnement du manque de confiance en soi qui s'inscrit dans un cercle vicieux, et qu'il faut donc remplacer par un cercle vertueux.
En substance, si on manque de confiance en soi, on va se cacher et éviter toutes les situations pour lesquelles on ne se trouve pas à la hauteur, ce qui va nous conforter dans notre manque de confiance en soi, puisqu'on ne pourra pas se prouver que c'est faux, s'améliorer, évoluer...
La deuxième partie explique comment y remédier de façon très progressive, en prenant du recul. C'est là que j'ai compris que les démons intérieurs qui m'empêchent d'agir doivent être exposés en pleine lumière. Pourquoi je n'ose pas aller vers cette personne, concrètement? Parce que je me trouve nulle? C'est quoi, exactement "nulle"? Qu'est-ce que j'entends précisément par là? J'ai des défauts? Oui, j'ai peut-être aussi quelques qualités et comment je peux deviner comment cette personne, qui a aussi des défauts et des qualités, va me percevoir?
Bref, pour commencer à aller mieux, il faut écrire, poser les problèmes comme des opérations mathématiques, avec méthode et patience, parce que ça peut être long de prendre confiance en soi, de petite expérience positive en petite expérience positive.
Je le conseille donc aux personnes concernées, en complément avec La Peur des autres. Et peut-être d'autres livres dont je parlerai ultérieurement.
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