Une fois qu'on a l'idée, les choses commencent donc à se compliquer. Je pourrais établir un plan ultra-détaillé, comme ça, même avec des pauses de six mois, j'aurais toujours tout sous les yeux. Mais non, ça rend l'écriture bien trop pénible. Il faut laisser une part d'improvisation, sinon je m'arrête assez vite, faute d'envie.
Il y a donc un juste équilibre à trouver. Et je ne suis pas sûre que ce soit encore le cas.
Pour Les Métamorphoses, j'ai commencé par coucher un maximum d'idées sur papier: le concept de base, les personnages, les lieux... Ensuite, j'ai écrit le début et la fin, ce qui m'a forcée à réfléchir à comment relier les deux points et j'ai noirci mon brouillon avec tous ces nouveaux événements.
Ce qui m'a semblé le plus important, c'est la caractérisation des personnages. C'est ça qui va déterminer en grande partie l'histoire basée sur leurs interactions. Il faut être au clair à ce niveau dès le départ.
Bien sûr, je me suis gardée une marge de manoeuvre, mais l'important c'est de se tenir à ce qui a été établi, sinon... le récit part dans tous les sens. Donc au fil de l'écriture, les lieux et personnages se sont approfondis, ainsi que les événements.
Pour ce roman, je tenais à ce qu'il reste léger, je suis toujours au stade de l'expérimentation. La méthode mérite encore d'être affinée. Il reste donc toujours des défauts.
Prochaine étape: le matos. C'est très important.
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